السبت، 9 يناير 2021

LA chenille

 

                    

                             

 

                Elle sort d’une touffe d’herbe qui l’avait cachée pendant la chaleur. Elle traverse l’allé de sable à grande d’y faire halte et un moment elle se croit perdue dans une trace de sabot du jardinier.

                Arrivée aux fraises, elle se repose, levé le nez de droit et de gauche pour flairer ; puis elle repart et sous les feuilles, sur les feuilles, sur les feuilles, elle sait maintenant ou elle va.

                 Quelle belle chenille, grasse, velue, fourrée, brune  avec    des points d’or  et ses yeux noirs !

                  Guidée par l’ odorat, elle se trémousse et se fronce comme un épais sourcil.

                  Elle s’arrête au bas d’un rosie.

                   De ses fines agrafes, elle tâte l’écorce rude, balance sa petite tête de chien nouveau-né et sa décide a grimper.

                   Tout en  haut du rosier, s’épanouit une rose au teint  de candide fillette. Elle laisse monter par sa tige la première chenille venue. Ellel’acueille comme un cadeau.

                   Et, pressentant qu’il fera froid cette nuit, elle est bien aise de se mettre un boa autour du cou.

ليست هناك تعليقات:

إرسال تعليق

LE VIEIL HOMME ET LA MER

   Il était une fois un vieil homme. Tout seul dans son bâteau, qui pêchait au milieu du Gulf Stream. En quatre-vingt-quatre jours, il n'...